La pharmacie « égyptienne » Léon Gros de Clermont-Ferrand

La société Gentil et Bourdet, qui a réalisé les mosaïques des façades extérieures du Louxor, a décoré nombre d’édifices et de paquebots, dont certains également à l’égyptienne. Les façades de la pharmacie égyptisante de Clermont-Ferrand (dont le décor intérieur a maintenant disparu) viennent ainsi d’être inscrites à l’Inventaire supplémentaire des Monuments historiques. Dans la revue en ligne In Situ du 12 juillet 2016, Jean-Marcel Humbert consacre à la dissociation et à la dispersion de ce qui constituait « un ensemble unique » un article dont il nous présente les grandes lignes.

Pharmacie Léon Gros, mention en mosaïques au-dessus de la devanture côté place d’Espagne, 2014.

Pharmacie Léon Gros, mention en mosaïques au-dessus de la devanture côté place d’Espagne, 2014.

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Cartes postales publicitaires pour les films

Le Bossu au Louxor (1925) ; Charlemagne (1934)

Parmi les supports publicitaires proposés aux exploitants des salles de cinéma par les producteurs, les cartes postales, faciles à distribuer au guichet, figuraient en bonne place au côté des affiches, programmes, et même mannequins en carton. Les documents originaux de ce type concernant le Louxor sont assez rares sur le marché des « vieux papiers ». En voici deux, la première de 1925 ( le temps du muet ), la seconde de 1934.

 Carte postale distribuée au Louxor (1925)

Carte postale distribuée au Louxor (1925)

Cette nouvelle carte postale publicitaire, acquise par Nicole Jacques-Lefèvre, annonce la projection au Louxor, le 4 décembre 1925, du film Le Bossu, tiré du célèbre roman de cape et d’épée de Paul Féval, et présenté en salles sous forme de feuilleton en trois épisodes (1). Cette adaptation du récit des exploits de Lagardère (2), émaillé de péripéties et rebondissements multiples, sortait en décembre, à point nommé pour les fêtes de Noël (et avant Les Misérables annoncé pour le 25 décembre !). L’épisode du Bossu présenté chaque semaine ne représentait qu’une petite partie du long programme de la soirée (3) mais le film a pourtant bénéficié du même type de campagne publicitaire qu’un long métrage.
Treize cartes postales furent proposées par le producteur (les Établissements Jacques Haïk) aux exploitants « au prix de 50 francs le mille ».

Plaquette de présentation du film adressée aux exploitants (mise aux enchères sur Internet).

Plaquette de présentation du film adressée aux exploitants (document mis aux enchères sur Internet).

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Le Louxor dans l’émission « Visites privées » (France 2)

Dans le cadre de l’émission « Visites privées », présentée par Stéphane Bern tous les jours sur France 2, et consacrée le 13 septembre 2016 (à 15 h 40) à « La bataille du cinéma », le Louxor était à l’honneur.

Cliquer sur les images (captures d’écran) pour les agrandir.

Emmanuel Papillon et Matthieu Guber au Louxor le 26 août 2016

Emmanuel Papillon, directeur de la salle, a fait découvrir au reporter- chroniqueur Matthieu Guber les décors du Louxor dont il n’a pas manqué de rappeler qu’il était le seul cinéma à l’égyptienne en France.

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Jean-Marcel Humbert et Annie Musitelli, de l’association Les Amis du Louxor, en compagnie de Matthieu Guber, le 30 août 2016

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Le cinéma Eldorado à Saint-Pierre d’Oléron (Charente maritime)

L’Eldorado est le seul survivant des six cinémas que comptait encore l’île d’Oléron dans les années 70. Comment vit un cinéma Art et Essai dans une ville de 6 793 habitants (mais 4 à 5 fois plus en été ) ? Marie-France Auzépy, qui fait de fréquents séjours dans l’île d’Oléron, trouvant la politique culturelle de l’Eldorado (programmation, scolaires, avant-premières, ciné-concerts) assez semblable à celle du Louxor, est allée interviewer pour Les Amis du Louxor leur directeur, Philippe Chagneau, le 27 juillet 2016.

Le directeur, Philippe Chagneau, dans l'avant-hall de l'Eldorado

Le directeur, Philippe Chagneau, dans l’avant-hall de l’Eldorado

D’où vient le nom du cinéma « Eldorado » ?
La salle, une salle de théâtre au nom d’Eldorado, a été construite en 1894. Elle est devenue une salle de cinéma en 1910, mais elle a gardé son nom et ce, jusqu’à aujourd’hui. Eldorado était un nom souvent donné aux salles de cinéma, comme on peut le voir en cherchant « Eldorado cinéma » sur Internet. L’Eldorado de Dijon, par exemple, est bien connu. En 2010, nous avons fêté le centenaire et projeté un film qui avait été projeté à l’inauguration du cinéma, Le Pied de mouton, d’Albert Capellani, un émule de Méliès. C’est un court métrage en partie colorisé au pochoir sorti en 1907.
Comment la salle a-t-elle évolué ?
Le bâtiment originel, qui est devenu la salle 1, était un bâtiment en pierre sans fondation. Dans les années 1930, a été ajouté un très grand hall devant la salle. Continuer la lecture

L’Egyptian Theatre de DeKalb (Illinois)

Le Louxor est le seul cinéma « à l’égyptienne » en France, mais pas dans le monde où plus de 170 cinémas ont été édifiés ou décorés dans ce style bien particulier. En avant-première du livre que préparent Ken Roe et Jean-Marcel Humbert sur ce sujet, nous vous proposons un article sur le cinéma « égyptien » de DeKalb (Illinois). D’autres articles suivront sur certains de ces cinémas les plus caractéristiques, restaurés et toujours en activité.

Le 8 août 2016, Alex Nerad, directeur exécutif de l’Egyptian Theatre de DeKalb (Illinois), a visité le Louxor et en est sorti enchanté : « C’était merveilleux » écrit-il sur son site. « Le Louxor est un très beau cinéma magnifiquement restauré, et c’était extraordinaire de pouvoir le découvrir ‟de visuˮ ».

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La brochure « Le Louxor-Palais du Cinéma »

À l’occasion du troisième anniversaire de la réouverture du Louxor, l’équipe du cinéma et Les Amis du Louxor ont souhaité proposer à un large public – spectateurs, visiteurs, cinéphiles, enseignants et publics scolaires – une brochure qui retrace l’histoire de ce Palais du cinéma et de sa programmation depuis sa création en 1921 jusqu’à sa fermeture en 1983, mais aussi son sauvetage par la Ville de Paris, sa rénovation par l’équipe de Philippe Pumain et sa réouverture en tant que cinéma Art et Essai.

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