–C’est en 1930 seulement que Pathé rachète le Louxor, en même temps qu’une vingtaine d’autres cinémas parisiens du groupe Lutetia-Fournier. Le livre que vient de publier Stéphanie Salmon sur l’histoire de la maison Pathé de 1896 à 1929, années cruciales pour le développement de l’industrie cinématographique, constitue un éclairage précieux sur l’environnement dans lequel s’inscrit la prise de contrôle du Louxor par Pathé.
Archives de catégorie : Histoire du Louxor
Le site des Amis du Louxor
Mis en avant
Ce site est le résultat des recherches menées par des membres de l’association (Jean-Marcel Humbert, Nicole Jacques-Lefèvre, Annie Musitelli, Michèle Alfonsi, Marie-France Auzépy) sur l’histoire du Louxor et de sa programmation. Par ailleurs, nous avons suivi, grâce aux visites de chantier sous la conduite des architectes Philippe Pumain et Christian Laporte, et aux rencontres avec les divers intervenants (restaurateurs et décorateurs, acousticien, scénographe, mosaïstes), toutes les étapes de la réhabilitation du bâtiment, depuis la présentation du projet par l’architecte Philippe Pumain en novembre 2008 jusqu’à l’inauguration du 17 avril 2013 (rubrique Le chantier du Louxor). Ce site constitue donc une base de données documentaire sur ce cinéma historique et son sauvetage. Depuis l’ouverture de la salle, les Amis du Louxor continuent à l’enrichir pour mieux faire connaître un lieu qui est à la fois un des plus beaux exemples de l’égyptomanie en France et un cinéma Art et Essai dynamique, ancré dans son quartier.
Un ouvrage collectif, Le Louxor-Palais du cinéma, par les Amis du Louxor et l’architecte Philippe Pumain, a été publié en juin 2013 par les éditions AAM (photo ci-contre).
Deux brochures réalisées par les Amis du Louxor (« Le Louxor-Palais du Cinéma » et « Le Louxor a 100 ans », éditée à l’occasion du centenaire du cinéma le 6 octobre 2021) sont également en vente à la caisse du Louxor.
Le Louxor – Palais du cinéma : le livre
Le Louxor – Palais du cinéma est ouvert …
Mercredi 17 avril 2013 : Inauguration du Louxor
18 avril : ouverture au public
Jeudi 18 avril 2013 : ouverture du Louxor
En attendant le grand jour, vous pouvez déjà consulter le site du cinéma Louxor, vous inscrire à la newsletter du Louxor et découvrir le « peplum » conçu par JUL et réalisé par Daniel Klein.
Un certain Henri Silberberg…
L’article qui suit est complété par une chronologie concernant l’ensemble de la famille Silberberg, à laquelle on peut aussi se référer pour de plus nombreux détails sur les péripéties de la vie mystérieuse d’Henri Silberberg.
Ce fils d’immigrés à qui l’on doit le Louxor
Le Louxor en BD
Quelle ne fut pas notre surprise de découvrir que le Louxor figurait dans une BD… L’album Vivre libre ou mourir ! (éditions du Lombard), imaginé par Xavier Aumage, archiviste du Musée de la Résistance nationale de Champigny, est lié aux collections du musée. Le point de départ de chaque épisode est un objet personnel offert par des résistants ou leur famille : sac à main à double fond, ronéo clandestine, faux papier, et autres précieux « outils de clandestinité », pour reprendre les termes de Xavier Aumage. Ils sont mis en scène dans de brefs récits permettant de faire revivre ce que pouvait être l’héroïsme au quotidien pendant l’Occupation.
Accueillis au musée par son directeur-conservateur Guy Krivopissko et l’équipe des archivistes, nous avons ensuite rencontré l’archiviste Xavier Aumage, le scénariste de l’album Jean-Christophe Derrien et le dessinateur Claude Plumail.
Le Louxor apparaît dans l’album Vivre libre ou mourir ! Cet ouvrage n’est pas une BD classique. Pouvez-vous d’abord nous le présenter ?
Xavier Aumage : Vivre libre ou mourir ! se compose de neuf épisodes, tous scénarisés par Jean-Christophe Derrien mais illustrés par neuf dessinateurs différents. Le Louxor sert de cadre à l’une des scènes de La Messagère, l’épisode illustré par Claude Plumail. Il est en fait conçu à partir d’une scène du 2e tome de Résistances : tous les albums de cette série sont écrits par Jean-Christophe Derrien et illustrés par Claude Plumail. À la page 32 du tome 2, Le vent mauvais, on voyait l’héroïne, Sonia, quitter son compagnon pour entrer se « changer les idées » au cinéma Le Louxor à Paris. L’épisode La Messagère se passe en novembre 1940 et nous comprenons alors que Sonia travaille déjà, à l’insu de son compagnon, pour la Résistance.