La dernière séance

29 novembre 1983 : le Louxor ferme ses portes

« Il n’a plus aucune chance
C’était sa dernière séance
Et le rideau sur l’écran est tombé
»

Souvenez-vous : en 1977, Eddy Mitchell chantait déjà le triste « destin d’un cinéma de quartier ». Dans ces années-là, les salles de quartier fermaient les unes après les autres,  dans l’indifférence quasi  générale.

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Défense du projet Louxor

.Le 21 juillet 2009, le blog du Moniteur publiait un entrefilet intitulé « Sauver le Louxor » relayant une pétition d’opposants au projet de réhabilitation du Louxor. Cette pétition n’est qu’un élément d’une campagne de dénigrement systématique qui dure depuis des mois.
Notre association s’efforce avant tout de fournir des informations précises sur le projet et de mieux faire connaître ce cinéma historique. Mais s’il est normal qu’un projet suscite critique, débat et controverse, il est en revanche choquant d’accumuler les contre-vérités dans le but de le discréditer.

C’est pourquoi il nous semble indispensable de rétablir la vérité des faits lorsqu’elle est aussi caricaturalement déformée.

Nous soutenons sans réserve le projet de réhabilitation de ce cinéma conçu par l’architecte Philippe Pumain pour la Ville de Paris qui va permettre au Louxor, abandonné depuis plus de 25 ans, de retrouver enfin sa dignité patrimoniale et son utilité sociale.

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1954 : Pathé rénove le Louxor

Dans le courant des années 50, la Direction Générale de la Société des Théâtres Cinématographiques Pathé poursuit un vaste programme de rénovation de ses salles. Il s’agit de respecter les nouvelles normes, mais aussi, pour la décoration de la salle, de tenir compte de l’évolution des goûts esthétiques du public.

Le Louxor ferme pour travaux le 23 juin 1954. Dernier film à l’affiche, L’amour d’une femme, dernier long métrage de Jean Grémillon, avec Micheline Presle, Massimo Girotti, Gaby Morlay et Paolo Stoppa.

Car en cette année 1954, le Louxor était un bon et vrai cinéma de quartier. On y diffusait des films récents, sans doute inégaux, mais pour une bonne part de grande qualité et tous les genres y étaient représentés. (Voir la fiche « La programmation en 1954»).

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